réforme des retraites en prévision, quelles réponses pour protéger son revenu ?
Sans que ce soit définitif, le Gouvernement dessine les grandes lignes de la réforme des retraites.
Dans les grandes lignes, la durée des cotisations devrait être allongée, l’âge pivot à partir duquel, on toucherait une pension entière serait 64 ans.
Pour mémoire, la comparaison avec les autres pays européens montre qu’il n’y a pas de solution miracle, que l’allongement des cotisations et le vieillissement de l’âge pour faire valoir ses droits à la retraite semblent incontournables (source Centre des Liaisons Européennes et Internationales de Sécurité Sociale).
PAYS | AGE DE DEPART | AUGMENTATION PROGRESSIVE PREVUE |
Allemagne | 65 ans et 7 mois | jusqu’à 67 ans |
Autriche | Hommes: 65 ans Femmes: 60 ans | |
Belgique | 65 ans | 66 ans à partir de février 2025 67 ans à partir de février 2030 |
Bulgarie | Hommes: 64 ans et 1 mois Femmes: 61 ans et 2 mois | Jusqu’à 65 ans au rythme de + 1 mois/an pour les hommes; + 2 mois/an pour les femmes jusqu’à la fin de 2029, puis + 3 mois/an à partir de 2030 |
Chypre | 65 ans | |
Danemark | 65 ans | Jusqu’à 67 ans entre 2019 et 2022; puis 68 ans en 2030 |
Espagne | 65 ans ou 65 ans et 6 mois en fonction de la durée d’assurance | Jusq’en 2027, augmentation de la durée d’assurance nécessaire pour partir à 65 ans (38 années et 6 mois de cotisations). En cas de durée de cotisations insuffisante, recul de l’âge légal jusqu’à 67 ans (+2 mois/an) |
Finlande | 63 ans et 3 mois | Jusqu’à 65 ans en 2027, au rythme de + 3 mois/an |
Grèce | 67 ans pour 15 ans d’assurance, 62 ans pour pour 40 ans d’assurance | |
Hongrie | 63 ans et 6 mois pour les assurés nés en 1954 | Jusqu’à 65 ans en 2022 pour les assurés nés en 1957 puis + 6 mois/an |
Irlande | 66 ans | Jusqu’à 67 ans en 2021, et 68 ans en 2028 |
France | Entre 60 et 62 ans en fonction de l’année de naissance | |
Italie | 66 ans et 7 mois | Jusqu’à 67 ans en 2021 |
Islande | 67 ans | |
Croatie | Hommes: 65 ans Femmes: 62 ans | |
Estonie | 63 ans et 6 mois | Jusqu’à 65 ans en 2026 |
Le Gouvernement évoque un « âge d’équilibre » pour partir à la retraite, et de la modification des méthodes de calcul en remplaçant les multiples régimes par un seul, et dans ce régime unique, les droits seraient comptabilisés en points via un système notionnel comme c’est le cas en Suède mais aussi en Italie ou en Allemagne.
Chaque cotisant dispose, dès son entrée dans la vie active, d’un compte virtuel sur lequel est versé un capital virtuel qui sera transformé en pension réelle lors du départ à la retraite via un coefficient de conversion. Ce compte serait le même tout au long de la vie active, quel que soit le statut ou le secteur d’activité du salarié. A l’heure actuelle le Gouvernement n’a pas encore dévoilé les éléments qui seront pris en compte pour établir le coefficient de conversion.
En résumé, le mode d’acquisition des droits à la retraite va changer, le mode de calcul sera modifié, on peut supposer que le montant perçu par les retraités ne sera pas plus important qu’aujourd’hui…
Cette question sur l’avenir des retraites est régulièrement d’actualité. Ce qui l’est moins, ce sont les réponses possibles pour compléter son revenu au moment de la cessation d’activité. Mieux encore, comment préparer son complément de revenu : quel support, quel placement est rentable aujourd’hui ?
Comment trouver un couple « risque/rendement » favorable, c’est-à-dire le rapport entre la sécurité, la pérennité, la rentabilité pour compléter sa retraite, sans prendre le risque de perdre son capital ?
Pour trouver de la rentabilité, sommes-nous condamnés à accepter les fluctuations boursières ?
Les produits financiers proposés sont, soit peu rentables (Livret A à 0,75%), ou plus dynamiques mais basés sur des supports à risques. A long terme, le livret A ne protège plus de l’inflation (+0,90% depuis le début de l’année 2019).
EXELIUM, à STRASBOURG depuis plus de 15 ans, présente des solutions adaptées à ses clients dont le couple « risque/rendement » est favorable.
L’utilisation pertinente des dispositifs fiscaux et/ou des supports immobiliers classiques permet d’apporter des réponses efficaces à cette problématique.
C MENAITREAU